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 Le voleur de relique - part I

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Myrdhal Elwing
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Myrdhal Elwing

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MessageSujet: Le voleur de relique - part I   Le voleur de relique - part I EmptyLun 18 Nov 2013 - 4:06

De jour en jour la nature se laissait submerger par l'air glacial apporté par les vents du Sud. Les hautes montagnes naines se débarrassaient de leur plus grand fardeau qu'était la neige infinie pour la partager aux autres peuples d'Ephaëlya. La température de fin de matinée se faisait de plus en plus impossible à supporter pour les êtres sans abri. Elle se montrait même fatale pour les mammifères qui ne pratiquaient pas l'hibernation. Beaucoup de mort comme chaque années et, comme chaque année, les plus grandes pertes étaient du côté des plus affamés, des faibles gens et des mendiant. Une situation devenue habituelle pour la majeure partie du monde. Cela ne risquerait guère de changer si personne n'était disposé à donner sa propre vie pour faire renaitre du bon sur les terres d'Ephaëlya.

Les pieds gelés et la peau irrité par les piques de vent, l'Elfe aux yeux émeraudes avançait à contre vent dans les rues d'Ardamir. La luminosité de cette magnifique ville n'était pas épargnée par la glace et la neige distribuaient brutalement par le vent. Son écharpe soigneusement enroulé autour de sa tête ne laissait pas dépasser le moindre bout d'oreille, seuls ses yeux plissés étaient à l'air libre. Sa marche était lente et son bras placé devant sa figure pour lui éviter de se faire trop agresser par les flocons agités. Il n'avait aucun abri à proprement parlé et ne pouvait pas jouir d'une situation financière convenable. Seulement contre tout ce que l'on pouvait dire sur le faible moral Elfique, Myrdhal refusait de céder la place à la défaite. Il savait pourquoi il ne lâchait pas prise, il connaissait par cœur les motivations qu'il se répétait sans cesse dans sa tête pour ne pas tomber. Il avait choisi de se relever et de continuer à se battre contre mère nature et la divinité Sên s'il le fallait pour pouvoir offrir la paix souhaitée aux méritants. Son dégout qu'il avait à l'origine pour la température en dessous de zéro ne faisait que renforcer sa colère envers l'année de grand froid.

L'Elfe aux yeux vert étincelant poussait enfin la grande porte grinçante de la bibliothèque principale d'Ardamir. Les portes sculptées dans du bois massif clair menaient à un gigantesque hall où chaque son résonnaient de manière amplifiés. Sans attendre plus longtemps, Myrdhal avait refermé la porte après son entrée avant que plus de flocons de neiges n'envahissent la pièce. En passant la main sur sa tête, il tirait sur son écharpe pour la rabaisser autour de son cou. Un geste qui ne faisait que très rarement, car il n'appréciait pas que les autres se souviennent de son visage. La peur d'être reconnu. Mais, ici, c'était différent. Il s'y sentait chez lui, en sécurité, à l'abri des menaces extérieures. son souffle encore froid créait un nuage de vapeur blanche quand il respirait en admirant les délicieux motifs qui ornaient les murs. L'homme qui avait fait appel à lui, parlait d'une urgente mission à ne pas ébruiter, un objet de grande valeur disparut, à retrouver et rapporter à son propriétaire. C'était, selon Myrdhal, une raison suffisante pour traverser le grand froid et ne recevoir que quelques pièces. Son engagement personnel à rendre des services pour ne recevoir que peu de récompense était sans faille. Il aimait ce qu'il faisait et on aurait pu le lire sur son visage à mince occasion.

Son aire sérieux et peu social avait vite repris possession de ses sentiments. Il s'était mis à marcher en direction d'une seconde pièce gardée par deux gardes, sans doute là où c'était produit le soi-disant vole. Les gardes, interrogatifs, l'avaient laissé s'approcher au plus prêt avant de lui barrer la route en croisant leurs deux lances. Ce à quoi, d'un réflex bien huilé, Myrdhal avait stoppé le mouvement de l'une de ces lances. Habitude de défense ou simple rébellion... Peut être les deux. Son hostilité était devenue plus discrète quand du coin de l'oeil il avait remarqué la main du second garde se poser sur le pommeau de son épée. Inutile de se faire encore plus remarquer, car de toute évidence Myrdhal n'avait aucune mauvaise intention. Ce qu'il avait laissé comprendre aux gardes. " Halte ! Une autorisation officielle vous sera demandée pour faire un pas de plus, reculez ou vous subirez les conséquences de votre obstination. "

- Je suis ici en mal de réponses sur un crime commis dans cette bibliothèque. Si vous n'avez nul besoin de mon aide je repartirais.

Ses paroles étaient prononcées à voix basse, juste assez pour être entendue par les deux gardes. Un quatrième Elfe semblait avoir entendu les faibles mots de Myrdhal. Il s'approche d'un pas rapide en portant sur son visage le mécontentement de la situation et la réjouissance de voir qu'une personne avait daigné répondre à son appelle. " Laissez le passer qu'il puisse faire son travail, il ne me semble pas bien méchant ce garçon hm ? " Les gardes qui défiaient l'Elfe mercenaire du regard, rabattait leurs lances pour obéir au vieux Elfe. Sous l'invitation du bibliothécaire, Myrdhal avait entamé une marche à ses côtés en écoutant silencieusement ce qu'il avait à dire.

- Veuillez entrer que nous puissions mettre fin à ce drame au plus vite je vous pris... ... Dommage tout de même, j'aurais espéré que vous serait plus nombreux à participer... Nous y somme, regardez moi ça c'est une honte d'avoir mis un tel vacarme en ces lieux pour un si petit objet... Nous soupçonnons les Rhaw...

- Non, les Rhaw ne sont pas responsable de cet acte.

Agilement, le regard de Myrdhal se faufilait partout, observant les moindre recoins et détails de la pièce saccagé de livres éventrés. D'autres personnes se trouvaient sur les lieux. Une petite poignée d'homme en tout genre, surement d'autres mercenaires ayant tendu l'oreille à l'appel de cette aventure. Parmi les meubles démontés et les pages des vieux manuscrits étalés au sol, un livre posé sur un meuble incrusté de bijoux en tout genre était grand ouvert, dévoilant sous ses pages un emplacement de choix pour y dissimuler un objet. L'Elfe maintenant devenu enquêteur, avait pris le livre pour en feuilleter contenu. Sur l'une des pages était dessiné un bijou qui s'apparentait à une pointe de flèche Elfique...

Dessin de la relique:
- Oui. Vous avez deviné, il s'agit bien la de la relique qui a été dérobé. Elle était caché dans ce livre qui lui même était caché à l'abri des regards envieux. La relique est de couleur bleu comme la mer calme et la gravure d'aigle est en or si ça peu vous aider à mettre la main dessus...

pensées:
Myrdhal fixait la représentation de la relique. Ses sourcils légèrement froncés, son visage montrait qu'il se trouvait en pleine réflexion. La réaction qu'il avait eu au bout d'une dizaine de seconde n'avait pas vraiment enchanté le bibliothécaire. En effet Myrdhal avait pris la page pour l'arracher du livre, la plier et la mettre dans une de ses poches. Il ne se fichait pas des vieilles traditions et encore moins du respect qu'il fallait leurs apporter, mais entre perdre une page du livre ou la veritable relique, son choix etait vite fait. Le bruissement du papier déchiré avait fait tourner quelque tête dans sa direction. Cela ne semblait pas seulement déranger le bibliothécaire que l'Elfe s'approprie une page d'un ancien livre. Peu importait que du monde le fixait, il n'avait certe pas pour habitude de se montrer au grand jour mais il ne voulais pas que cette preuve tombe entre des mains qui souhaitaient faire échouer sa quête.

Hors RP:
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Eramos d'Irifuse
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MessageSujet: Re: Le voleur de relique - part I   Le voleur de relique - part I EmptyMar 19 Nov 2013 - 4:51

Cela faisait maintenant quatre jours qu’Eramos s’aventurait à répertorier les innombrables parchemins conservés dans sa bibliothèque souterraine. Il avait peu mangé et très peu dormi, mais sa quête le tenait alerte quoi qu’un peu chiffonné. Depuis tout ce temps il n’était parvenu à trouver ce qu’il cherchait. Il n’était pas désespéré, mais se sentait las. Il n’était plus de prime jeunesse et l’énergie qu’il avait jadis commençait à s’émousser. Si seulement il pouvait trouver un livre qui, au moins, suggérait l’emplacement de ce maudit artéfact, il pourrait aller se reposer ! Il fallait croire que les dieux avaient d’autres desseins pour lui.

Poussant un soupir, Eramos se leva péniblement en faisant craquer son corps endolori, trop longtemps dans la même position.

- L’extérieur me fera du bien.

Torpeur avait également besoin de se faire nourrir. Alors, il se résolu et sortit de la pièce sentant l’ancre, l’encens et le papier vieillit tout en prenant soin de refermer le mur de pierre derrière lui grâce à son levier dissimulé à même la fondation.

La lumière d’un soleil à son zénith lui brûla les yeux pendant qu’il ouvrait la porte de grenier menant au Toit -étage servant jadis d’écuries pour les montures volantes. Le griffon grisonnant toisait sérieusement son maître qui s’avançait péniblement vers lui, ébloui.

- Je sais, j’ai mauvaise mine, concéda-t-il en flattant l’encolure de sa monture.

Celle-ci lui répondit en poussant Eramos gentiment afin d’avoir accès à la pièce de viande dans le sceau qu’il transportait.

- Et toi tu as faim, à n’en pas douter.

L’humain lui tandis le sceau contenant une cuisse de porc, achetée au marché le matin même. Torpeur sembla la trouver de son goût, car il n'en fit qu’une ou deux bouchées. Le vieil homme en profita pour s’asseoir sur le rebord du dernier étage du manoir en ruine qu’était le sien. De là où il était, il pouvait voir les remparts est de la cité humaine et un peu plus loin la région boisée précédant la Forêt Ancestrale d’Angaïla. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas mit pied sur le continent nain et cela lui manquait. Leur architecture était si magnifique ! Il repensa alors à un nain qu’il avait connu jadis; Orick Marteaufoudre. La dernière fois qu’ils s’étaient vus c’était chez lui à Kazad Duraz. Eramos n’avait pu rester longtemps cette fois et il le regrettait. Le nain avait semblé partir en expédition. L’humain sourit en s’imaginant le nain trouver des trésors incroyables dans un ancien tertre oublié des dieux.

La mélancolie le gagna soudainement, aussi vicieuse et violente qu’une lame dissimulée lui transperçant le dos. La terre des nain avait un jour aussi été oublié des dieux. La guerre d’Ogzuk -comme les gens semblaient l’appeler- restait -dans sa mémoire et dans ses cauchemars- aussi vive que dans la réalité. Dans son esprit se disputait un combat entre santé et folie, les horreurs de la guerre s’étant imprégnées de son âme. Cela passerait, mais Eramos savait que ce ne serait pas demain, ni après-demain. Il espérait seulement vivre assez vieux pour mourir l’âme en paix.

- J’en doute, se dit-il à lui-même.

Torpeur -qui avait sentit l’ombre passer sur le cœur de son maître- s’étendit près du vieil homme qui sourit paisiblement en passant sa main dans l’épaisse fourrure plumé du griffon.


Lorsqu’il se réveilla, le soleil quittait doucement le fief humain. Il devait être dans les sept heures. Eramos resta étendu, pourtant bien réveillé, en contemplant le crépuscule rosé. Ephaëlya était véritablement un endroit bon où vivre. Sa défunte femme Maëlia et leurs enfants lui manquait, mais pour la première de sa vie il semblait en paix et était prêt à tourner la page. C’était ce sentiment qui l’avait poussé –en quelque sorte- à créer la Guilde de l’équilibre afin d’empêcher des histoires comme la sienne de se répéter.

Le problème de la relique lui revint en tête soudainement. Il fallait qu’il se remette au travail, mais après un repos bien mérité, il voyait les choses différemment. Le vieux guerrier doutait qu’une information à propos de la relique se trouvait dans la Voûte des secrets –comme il avait nommé la bibliothèque. Il lui fallait une source de savoir plus grande et la seule qu’il connaissait se trouvait en Ardamírë.  Se levant d’un bond, il alla rassembler quelques affaires sous le regard interrogateur de Torpeur encore endormi il y avait quelques secondes.


Douze heures plus tard, Eramos et Torpeur survolaient la contrée elfique et avait la cité recherché en vue. Tous deux exténués, affamés et frigorifiés, ils se dépêchèrent à descendre vers elle pour se reposer. Le jour se levait, et ils se posaient sur le Joyau du monde. Laissant sa monture à l’écurie, l‘humain donna quelques pièces au palefrenier pour qu’il veille bien à la nourrir et la réchauffer. Pour sa part, Eramos avait aussi froid, mais son épais manteau gris et la hâte d’arriver à la bibliothèque lui donnait assez de vigueur pour ne pas s’attarder.

Comme toujours, l’humain était en extase devant la beauté de la cité des elfes qui semblait aussi désirable que son surnom le suggérait. Comme ses hôtes, elle semblait figée dans le temps en même temps que sa beauté et sa grâce. Les elfes semblaient bien s’accoutumer de la saison froide, même si leur haute tolérance au froid leur permettait d’être un peu moins bien préparé que les autres races du continent. Et comme toujours, il ne pouvait s’empêcher de sourire devant les regards qui se posaient sur lui. Il n’y avait aucune gêne ou malfaisance, mais une profonde empathie. Les elfes étaient tellement différent des humains.

Enfin, il ouvrait les grandes portes de la bibliothèque d’Ardamir pour les refermer aussitôt; la neige s’intensifiait. Faisant quelques pas dans l’âtre, il s’étourdit à regarder les œuvres posés dans des étagères gigantesques joignables par des échelles roulantes faites de bois blanc finement gravé de mots elfiques signifiant des valeurs intellectuelles. Sur certaines ont lisait  persévérance, travail et sur d’autres on lisait prudence, curiosité. Tout cela était bien beau, mais par où commencerait-il ?

Une elfe d’un âge incertain écrivait quelque chose derrière un comptoir qu’Eramos devina être celui des recherche d’œuvre. Il s’y dirigea et attendit patiemment que la femme ne commence d’elle-même la conversation, coutume étant propre au peuple ardamirois.

- Je vois que vous connaissez bien nos coutumes, dit-elle sans lever les yeux vers interlocuteur, geste qui aurait pu être irrespectueux envers un autre elfe, mais il était l’hôte et de surcroit humain.

- J’ai vécu en Evanya de nombreuses années et je dois dire que je ne me lasse toujours pas d’elle.

- C’est inhabituel pour un humain.

Cette remarque était pour sa part déplacée. Un long silence s’insinua entre les deux personnes. Cette réplique avait été sujette à l’émotion et non dirigé vers Eramos personnellement, il lui laissa donc la parole patiemment.

- Pardonnez mon comportement, dit-elle finalement. Vous avez visiblement beaucoup voyagé pour venir ici. Que puis-je pour vous ?

-Je cherche un volume parlant d’une relique nommée la relique du phénix…

- Vous voulez dire que vous êtes là pour enquêter sur son vol.

Ils avaient donc la relique dans la bibliothèque. Quelle chance qu’il ait pensé à venir en Ardamir. Malchanceux dans sa chance, du moins.

- Qui mène l’enquête ?

- Un groupe d’humains sont arrivés tôt ce matin. Des mercenaires sales et sans respect pour le savoir; ils ne cherchent que l’or. Au début, je vous croyais avec eux, mais manifestement je me suis trompée.

- Manifestement et personne d’autre ?

- Un homme est arrivé il y a peu, il parle avec le l’Archiviste en ce moment même. Peut-être pourriez-vous lui parler.

- Merci. Que Sên vous garde.

- Oh et monsieur, soyez prudent on dit que ce sont les Rhaws qui seraient derrière tout cela.

- Je n’y manquerai pas.

Eramos se dirigea vers la salle où s’entretenait le bibliothécaire et un elfe. S’arrêtant devant les gardes sans tenter d’entrer dans la salle qu’ils gardaient, il regarda par-dessus leurs épaules et remarqua les mercenaires dont lui avait parlé la recherchiste. C’était un groupe d’une demie dizaine d’humains à l’air belliqueux; des guerriers sans foi ni lois comme il en avait vu tant. La récompense devait être bonne pour que cinq dur-à-cuirs comme eux daignent venir jusqu’en Evanya, mais ce n’est pas ce qui intéressait Eramos. Lui voulait la relique pour la mettre vraiment en sécurité.

- J’ai entendu dire que vous recherchiez une relique. J’ai  quelques informations qui pourraient vous intéresser.  
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Yaswiël Tovëwau
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MessageSujet: Re: Le voleur de relique - part I   Le voleur de relique - part I EmptySam 7 Déc 2013 - 23:06

Le Voleur De Relique - Part I


Quête - PV Eramos, Yaswiël et Myrdhal





La Vallée des Cascades était recouverte d'une immense et large glace infinie. Le verglas frappait de temps à autre et le vent prenait de son côté pour ainsi brutaliser l'impact contre le sol et le dos des pauvres habitants du peuple des cascades qui essayaient de se tenir debout. Les affales d'eaux que crées les cascades sont d'une fantaisie inestimable, mais l'humidité qu'elles génèrent peut devenir critique. À ce moment, une seule personne est décédée ce qui est assez étonnant, mais l'entraide est vigoureuse pour conserver une bonne subsistance donc il ne faut pas trop être stupéfié par ce niveau excessivement bas de mortalité. Les démunies sont souvent recueillis, mais en échange, ils aident au déneigement des chemins pour faciliter un déplacement beaucoup plus aisé et commode.

C'était le dernier souvenir que le demi-elfe avait de la vallée, car il avait quitté celle-ci dernièrement pour se rendre au Village de Lïm où il fut très bien accueilli puisqu'il y vivait auparavant. Le chemin avait été long et l'envie de retourner chez lui est parvenue à quelques plusieurs reprises, mais c'était plus par inquiétude qu'autre chose. Étant très relié à sa mère, il a souvent de la misère à laisser celle-ci toute seule dans ce genre de conditions. Il faut le comprendre. Depuis que son père à quitté le monde, Yaswiël a constamment peur que sa figure maternelle le quitte aussi. Cependant, le détail qu'il semble oublier est que son père était un homme et qu'il est mort de vieillesse ce qui n'est pas du tout la même réalité que sa mère puisque qu'elle possède toutes les caractéristiques d'un elfe.

Peu avant son nouveau départ du village pour se rendre directement à la cité, Yaswiël discuta avec plusieurs personnes qui lui parlèrent brièvement d'une relique qui avait été volée. Intéressé par le sujet, cette discussion dura deux bonnes heures avant qu'il ne se décide à partir pour Ardamir. Au départ, il ne faisait que voyager et tester ses tolérances envers le froid, mais maintenant, il avait une vraie aventure qui l'attendait et cela l'intéressait énormément. En arrivant à destination, il ne tarda point a rejoindre la bibliothèque pour y entrer. Il resta un instant devant les grandes portes qu'il avait fermées pour relaxer et laisser ses joues, ses oreilles ainsi que son nez reprendre une teinte moins rouge. D'un pas assez lent, il chemina et s'approcha d'une elfe, mais il passa son chemin en entendant la voix d'un homme disant qu'il avait des informations. Cependant, il se recula pour revenir à l'elfe en voyant les gardes. Il attendit que celle-ci lui adresse la parole et c'est ce qu'elle fit tout en redressant la tête pour regarder le demi-elfe dans les yeux.

Votre mère est-elle au courante de votre arrivé en ce lieu ?

Surpris par la question, le jeune demi-elfe secoua la tête de gauche à droite. Il n'avait rien dit à sa mère, mais en avait-il de besoin ? Il se devait d'être indépendant maintenant. Enfin... Il inspira profondément avant de couper le silence qui s'était installé.  

Vous connaissez ma mère ?

Elle travaillait ici lorsque vous étiez encore un bébé. Vous venez pour la relique qui a été volée n'est-ce pas ?

En effet. Il y a beaucoup de personnes venues pour les mêmes raisons ?

Pour les mêmes raisons... non. Des mercenaires sont présents. Tous des hommes sans scrupules qui semblent chercher que de l'or. Il y a aussi un autre elfe ainsi que cette homme dont la parole semblait t'intéresser. Nous croyons que ce sont les Rhaws qui sont derrière tout ça.

Les Rhaws ? Pour une simple relique, c'est un peu excessif.

Ils se regardèrent pendant un instant avant que celle-ci décide de prendre les devants en disant un bref; ''Suivez-moi.'' pour aller jusqu'aux gardes avec le demi-elfe. Elle fit signe gentiment aux deux hommes de bien vouloir se tasser. Ils se retirèrent donc lentement laissant Eramos(s'il n'a toujours pas traversé) et Yaswiël pénétrer le lieu assez dévasté. Elle retourna après à son poste pour continuer ce qu'elle faisait plus tôt. Le demi-elfe regarda un instant autour de lui avant de commencer à fouiner s'écartant des autres puisqu'ils semblaient tous discuter entre eux de la relique. Il traversa entre quelques étagères puis il marcha dans une flaque d'eau. Ce devait être le reste de la neige que l'un des voleurs avaient en dessous des pieds, sauf que maintenant, elle avait fondue.

Il se pencha doucement en regardant la petite flaque y apercevant un bout d’écorce. Il l'empoigna puis il l'approcha de son nez. Il l'analysa un moment puis il continua lentement jusqu'à voir un petit tissus traîner au sol dans un coin. Il y avait un peu de sable dessus et il était sec donc il devait être dans la poche d'un des voleurs. Le sable était blanc, clair et assez fin. Il regarda de nouveau le morceau d'écorce qui lui rappelait un peu les forêts elfiques, mais il y avait une petite différence dans son aspect. Il fixa ensuite le sable fermant les yeux pour réfléchir. Ses pupilles ne tardèrent point à s'ouvrir après un instant se souvenant de ce que sa mère lui disait à propos de toutes les terres qu'elle avait visitées auparavant et des risques qu'elle avait pris.   

Omërie...         




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Myrdhal Elwing
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MessageSujet: Re: Le voleur de relique - part I   Le voleur de relique - part I EmptyVen 20 Déc 2013 - 22:07

Resserrant sa main, le livre qui contenait la relique soigneusement dissimulée dans ses pages et, dont il manque à présent une page, se referme en produisant un nuage de poussière visible au reflet du jour. Il ne devait pas souvent sortir de sa cachette, raison de plus de croire que le voleur connaissait son existence ou était simplement bien informé. Les dégradations ne sont la qu'en tant que mise en scène mal monter pour induire en erreur les mercenaires les moins malins. Les mercenaires déjà présent sur les lieux cherchent vulgairement et bruyamment les indices dans le but de prendre possession de la relique disparue. Ils semblent être une bande bien montée et organisée mais, un peu trop influencée par l'effet de groupe procuré par leur nombre, ce qui leur procure par la même occasion l'assurance de la réussite. Il n'y avait pas vraiment de soucis à se faire, selon Mydhal, le nombre d'opposant a toujours était qu'une question de point de vue et d'organisation, seul face au monde entier et toutes les races, il a dû apprendre à gérer ses affaires seul en prenant son temps. La façon dont Myrdhal a de regarder le groupe de mercenaires ne peut pas mentir, il a du mépris à les voir salir le plancher de leurs pieds souillés par la boue et la neige, leur manière de parler fort sans se soucier des autres. Son regard montre également de la jalousie, les observer en groupe à partager de la bonne humeur et de la complicité, chose qu'il ne possède pas, pas encore.

Le regard envieux se dissipe et l'Elfe aux yeux verts émeraudes peut continuer d'examiner attentivement la bibliothèque. Il s'éloigne de l'emplacement du meuble où il y avait entreposé le fameux livre en prenant soin de le remettre à sa place. À l'entrée, un homme sombre se tient debout derrière les deux gardes Elfiques qui surveillent le passage. Il ne bouge pas et semble contempler les recherches d'un œil attentif. Les regards se croisent à peine une seconde entre Myrdhal et cet homme, juste assez pour comprendre que tout deux sont la pour la même chose. La relique disparut. Le bibliothécaire qui avait gentiment accompagné Myrdhal sur la place du vole, reste toujours sans voix envers les agissements sans gênes de l'Elfe mercenaire. Un début de phrase est sorti de sa bouche, bien peu de mots mais assez pour faire comprendre qu'il ne tolèrera pas une nouvelle fois qu'un livre soit déchiré : « Ne...! ».

Puis, il repartie à ses affaires, surement pour accompagner les nouveaux arrivants pour enquêter, quelque peu vexé par le comportement de l'Elfe mercenaire qu'il commençait à apprécier. Les deux gardes se sont alors écartés pour laisser sortir le bibliothécaire et, à ce moment une seconde personne, camouflé à la vue de Myrdhal fit son entrée. Une gestuelle plus noble et nonchalante témoigne de ses origines. Ce nouvel individu s'approche de la zone où le vole avait été commis mais reste cependant à l'écart du groupe de mercenaire et de Myrdhal. Le mercenaire solitaire pivote sa tête en suivant du regard l'Elfe qui venait d'arriver. Il le fixe discrètement à travers les espaces vide de certaines étagères de la bibliothèque mais sans s'en cacher pour autant. Il s'arrêta de marcher, intrigué de la chose sur laquelle il a posé le pied et, se baisse pour l'inspecter, quittant ainsi le champ de vison de l'Elfe mercenaire.

Curieux, il entame un pas en direction de cet Elfe qui vient, à n'en pas douter, de trouver un indice fort intéressant. Un seul pas fut effectué avant qu'il ne soit bousculé par le groupe de mercenaire qui s'apprête enfin à abandonner les recherches la bibliothèque. Myrdhal arrive tant bien que mal à ne pas tomber et reprendre son équilibre pour lancer un regard de haine sur le gaillard qui, semble-t-il, l'a fait exprès car il s'en va en rigolant de son action avec ses camarades. Après une bref contemplation de leurs visages usés et coiffés de casque et de capuche, il ne peut pas s'agir d'Elfe. « Dôl lost lîn » (Ta tête est creuse) prononce Myrdhal d'un ton injurieux. Leurs dires, qu'il avait pris soin d'écouter pendant l'agitation, annonçait leur prochaine arrêt, les Rhaws. En les observant se diriger vers la sortie, il remarque aussi que l'homme sombre qui les guettait depuis le hall principal avait disparu. Des événements bien étranges mais qui ne semblent pas plus inquiéter Myrdhal. Mise à part les paroles des mercenaires. Il continue donc son chemin pour rejoindre, d'un pas léger, la dernière personne en ce lieux. Séparé par une étagère, l'Elfe chasse de prime s'accroupit pour se trouver au même niveau que son voisin. Un silence recouvrit la bibliothèque après le claquement de la grande porte, signe que le groupe de mercenaires est bien parti.

Pensées:
- Vous non plus, vous n'imaginez pas les Rhaws responsables de ce vole.

Myrdhal se saisit de deux livres qu'il pose à côté de son genou, formant un espace libres sur l'étagère et créant ainsi un trou pour que les deux Elfes puissent se regarder lors du futur dialogue qui s'annonce instructif.
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Le voleur de relique - part I

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