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 L'assassinat. [En cours]

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MessageSujet: L'assassinat. [En cours]   L'assassinat. [En cours] EmptyVen 27 Sep 2013 - 22:21

Un sifflement s'envole dans les cieux, une lame qui s’efforce à fendre l'air à une vitesse toujours aussi impressionnante. Quelques gouttelettes de sueurs s'écroulent sur le sol, venant du front de l'homme qui maintenait son arme. Le général appréciait ces instants qui se font de plus en plus rare,  ces moments où il peut s’entraîner au maniement des lames, ne serait-ce que quelques minutes. Il n'y avait que lui et la forêt aux environs. La forêt qui se trouve à la l'orée de la Citadelle de l'Aurore, qui étonnement ne portait aucun nom. C'était un lieu propice à l’entraînement, ni trop loin de la Cité au cas où il y ait une urgence, ni trop profond dans la végétation, où des chasseurs pourraient lui causer du tort à grand coup de flèches, à gigoter comme il le fait, on pourrait le confondre avec un cerf ou une autre bestioles à chasser.

Toujours est-il que notre homme continue sa valse avec son épée, simulant un farouche combat contre une dizaine de personnes qui sont existant … Que dans son imaginaire bien entendu. Lors de l'armistice, il avait prononcé qu'il prônait la paix, mais ce n'était pas une raison pour devenir laxiste et oisif. Ça serait un très mauvais exemple à donner à son armé et à sa patrie. Le danger peut venir de n'importe où, les marcheurs qui avait eu à affronter en font un très bon exemple.

D'un geste leste et vif, il termine le dernier ennemi qui s'écroule dans son subconscient et rengaine sa lame dans son fourreau. Il ne pouvait pas espérer mieux comme repos, bien que cela semblait ironique, il avait la tranquillité et c'était une bonne chose.

La louve au pelage rouge qui l’accompagne dans ses déplacements dans la cité était restée dans le château. Il préférait, pour son bien pour l'instant, bien que la zone ne soit pas peuplée de chasseurs, les mauvaises rencontres peuvent toujours survenir de n'importe où. Par ailleurs, un buisson se met à bouger et un grand homme sorti de celui-ci. Bourru et à la carrure d'un ours, il faisait bien une vingtaine de centimètre de plus que le général. Il n'avait pas l'habitude d'être abordé pour un homme plus grand que lui, mais la, la nature avait du être clémente avec la personne qui s’avança vers lui. Le colosse fut suivi par un autre homme, moins grand mais plus fin. Deux personnes diamétralement opposées font leur entrer dans la clairière.

Ils étaient là depuis le début, à regarder le général s’entraîner, ou plutôt s'épuiser inutilement face au vent. Valahran remarqua l'arc au dos du petit et de l'épée de géant accroché lourdement à la ceinture du grand homme. D’instinct, il savait qu'il allait devoir se confronter au duo plutôt hors du commun. Une voix roque se fait alors entendre, les lèvres du colosse se mettent à mouvoir.

«-Général Rauhwyr … Vous devez mourir ici … Vous m'envoyez désolé.»

C'était plutôt direct comme affirmation, mais il savait qu'ils n'étaient pas là pour plaisanter. Il sortit doucement son épée qui paraissait ridicule face à l'arme immense de l'homme qui lui fait face.

«-Essaye un peu, mon grand …»

Ni une ni deux, l'homme à la carrure imposante pris son arme et dégaina aisément. Ce type d'arme devait se manier à deux mains, mais lui, il pouvait la prendre en entièrement que dans une seule paume. Ça en était presque effrayant, il devait le reconnaître. A grand pas, il se met à courir vers lui , à une vitesse qu'il avait sous-estimé. La lame de l'ours vint lui frôler la tête, cependant, il a juste eux le temps de contrer sa lame, mais à quelles conséquences ? Aux prix de sa tête, il vola de plusieurs mètres sur le coté et s'écrasa lourdement sur le sol. C'était bien la première fois qu'on le mettait à terre ainsi.

Mais il n'avait nul le temps de se reposer, une flèche fendit l'air pour venir se planter dans son épaule, transperçant son armure en peau. L'archer avait profité qu'il soit sonné pour lui asséner une flèche bien placée … Pour lui ! Le cœur n'était pas loin et l'archer pestait d'avoir 'raté' son coup.

La situation était critique pour lui. Un géant à la mobilité hâtive et un archer assez compétent. Qui avait envoyer ces assassins ? Qui avait besoin de sa mort ? Une énigme bien complexe ...
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Eréria Chenarimir
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MessageSujet: Re: L'assassinat. [En cours]   L'assassinat. [En cours] EmptyMar 1 Oct 2013 - 16:33

La jeune femme marchait tranquillement dans la forêt, se déplaçant silencieusement, comme à son habitude. Elle avait développé cette marche sans bruit à force d'entrainement méticuleux et cela en avait fait sa manière naturelle de se mouvoir. Elle résidait actuellement chez une habitante de la Cité de l'Aurore, mère de trois enfants, dont le mari, bûcheron de son état s'était blessé lors de sa dernière coupe. Son incapacité à travailler le temps de se remettre ne lui permettait pas de pouvoir nourrir sa famille convenablement. Aussi en échange de ses services de chasse, la Chasseresse avait accepté de dormir et être nourrie chez eux. Elle était restée assez longtemps à la taverne et désirait de toute façon changer un peu d'air. C'est donc chez cette petite famille qu'Eréria avait élu domicile le temps que l'homme de la famille se rétablisse et puisse reprendre son travail.
L'archère se plaisait bien dans cette famille ou Ophélie - c'était le nom de la mère de famille - lui rappelait sa mère par sa douceur et sa bonté. Elle avait posé quelques collets et entendait bien les relever afin de vérifier qu'elle avait attrapé quelques lapins pour goûter au fameux civets de lapins d'Ophélie.

Elle se promenait donc dans la forêt, une pomme dans la main, arc et carquois dans le dos. La jeune femme faisait sauter son fruit dans la main de manière assez régulière. Elle était presque arrivée à destination, lorsqu'elle remarqua un homme de grande stature près de ses pièges qu'il n'avait probablement pas remarqué. Elle s'avança à pas de loup observant le guerrier s’exercer. Cachée derrière un buisson, elle le regarda parfaire son entraînement; elle connaissait l'importance de ces exercices aussi le laissa-t'elle finir tranquillement tout en croquant dans le fruit juteux. Elle réfléchit un moment: grande stature, cheveux longs et gris, armure en peau, à n'en pas douter il s'agissait du chevalier "feu argenté". Eréria avait entendu nombre de racontars sur lui, son amour des femmes, et sa connaissance martiale.  Elle vit en même temps que lui les deux hommes sortir de leur cache et l'attaquer avant qu'elle n'ai eu le temps de réagir. Il faut dire aussi qu'elle ne pensait pas qu'il aurait besoin d'aide.

Elle avait bien vu l'homme maigrichon encocher une flèche à son arc, mais jamais elle n'aurait pensé qu'il tirerait sur le général.  A ce moment précis, son sang ne fit qu'un tour, elle encocha à son tour une flèche sur son arc, inspira un grand coup. Elle allait devoir tuer un humain, et ce serait la première fois pour elle. Rien qu'à y songer, elle se sentait mal et se sentait trembler. Non. Se calmer, respirer, la flèche, son but. Le temps qu'elle perdait faisait courir de gros risques à Valarhän. Elle ouvrit les deux yeux et laissa filer sa flèche. Elle se planta dans la gorge de l'archer, aspergeant de sang vermeil son compagnon ainsi que le général.  Elle sentit une sueur froide lui courir le long de l'échine tandis qu'elle pâlissait en songeant à son acte mortel. Elle se mordit la lèvre inférieur au sang, il restait le second homme, une espèce de montagne de muscle, qu'il lui fallait blesser cette fois, se doutant que l'homme qu'elle secourait aurait besoin de réponses. Un petit coin de son cerveau s'interrogea brièvement sur la carrure de la gente masculine sur ces terres, tous semblant des géants à ses yeux à cause de sa petite taille.

Inspire, expire. Elle se répétait cette phrase, encocha sa flèche visa, et pour la première fois depuis très longtemps, elle rata sa cible. La chasseresse était stupéfaite. Le trait siffla aux oreilles de l'agresseur qui se figea dans sa position se demandant d'où pouvait bien venir l'attaque. Eréria sortit alors de sa cachette, non sans oublier de viser le géant  et le menacer de son arc. Elle était mauvaise en corps à corps, mais son don pourrait surement l'aider si elle devait en arriver là. Elle ne savait pas si l'homme aux cheveux gris pourrait se relever, lui par contre semblait avoir deviné d'où venait les flèches destinées à ses attaquants. Elle approcha doucement sans cesser de fixer le géant, et pu voir avec satisfaction le général réussir à se relever.


Bonjour, il semblerait que je tombe bien, réussit-elle à dire dans un sourire forcé, évitant de regarder l'homme mort et le sang répandu au sol.
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MessageSujet: Re: L'assassinat. [En cours]   L'assassinat. [En cours] EmptyJeu 17 Oct 2013 - 17:51

Il n'avait guère de solution pour s'en sortir, le général le savait que trop bien. Les deux assassins avaient attendu la fin de son entraînement pour lui tomber dessus. Ce n'est pas très digne et d'une lâcheté sans nom, mais il devait reconnaître que c'était une stratégie comme une autre. Cependant, il ne devait pas abandonner, son pays avait besoin de lui et il ne trouvera pas le repos avant de régler tout ces problèmes, même si cela devait durer plusieurs décennies.

Il avait connu bien pire qu'une flèche dans l'épaule, mais alors qu'il analysait vaguement la situation, il remarque qu'un trait transperça la gorge de l'archer. La cavalerie était arrivée ? Peut-être pas, une jeune femme sortie des buissons. Décidément, cela devenait ne manie, y avait-il encore beaucoup de gens encore qui l’observaient ? Mais il devait remercier la jeune femme pour le répit qu'elle lui avait donné. Il en profita pour se remettre debout malgré la douleur qui s'accentuait à chaque mouvement de bras.

Le grand gaillard resta bouche-bée face au cadavre de son ami, il devait formé un duo assez attachant pour qu'il reste autant passif, mais cela arrange Valarhän qui prit son épée. Il regarda la demoiselle archère puis lui dit en haussant le ton pour qu'elle l'entende.


«-Laisse le en vie … J'ai besoin de lui !»

Le général devait savoir qui était le commanditaire de cette attaque, il ne pouvait laisser cet acte impuni. Une organisation secrète, ou bien même la Guilde de l’Équilibre ? Sachant que depuis l'incident à la Taverne du bon Temps qu'Eramos d'Irifuse était toujours en vie, qui sait ce qu'il manigance. Sur cette pensée la balèze se mit à hurler et fonça aveuglement sur la jeune femme qui avait toujours la corde de son arc tendu. Le général prononça un juron et fulmina hâtivement pour l'empêcher de faire quoi que ce soit. Une course poursuite s'engagea alors, Valarhän met toute sa puissance dans ses jambe et le rattrape enfin et parvient à le plaquer en sol, mais à quel prix ? Dans cette intervention musclée, la flèche qu'il avait à son épaule se brisa, ne laissant qu'un morceau de beau en dehors de la plaie, il allait devoir trouver un médecin au plus vite.

Malgré au sol, l'assassin voulait toujours se relevé pour faire payer la mort de son ami, ses yeux fixaient Eréria avec une haine tellement prononcé qu'il avait oublié son objectif qui était sur son dos. De nouveau, Le général d'Oryenna le plaqua avec ses force qui ne sont pas négligeables, mais il se débâtit comme un beau diable, le poids du général ne semblait pas l'affecté. Comme dernière solution, Valarhän sortit son épée et transperça le bras gauche pour clouer le membre sur le sol. L'homme hurla et arrêta de gigoter. Il libéra son arme qu'il avait tenu dans sa main gauche, l'homme armurée s'en empare et le menaça en posant la lame sur sa gorge.

«-Dis moi qui t'a envoyé et je t'épargnerai … Peut-être ...»

Dit-il d'une voix lente et posée ce qui était étrange lorsqu'on le connaissait. Normalement, il aurait été hors de lui et la tête de son assaillant roulerait déjà sur l'herbe. Doucement, la tête de l'homme se tourne vers lui et il eut comme réponse qu'un sourire. De sa main droite, le géant avait sorti discrètement une dague et s'était planté la cuisse avec. Quelque secondes plus tard, il gisait sans vie par terre.

Le Général pesta et laissa le cadavre au sol en plantant son épée près de tête. Il fit la conclusion de cet acte terroriste, deux attaquant, deux morts, c'était tout ce qu'il fallait retenir. Des spécialistes viendront chercher les corps pour rechercher divers indices sur l'homme qui les avait envoyé, mais cela restait un mystère complet pour lui.

Il retourne son attention vers la jeune femme qui l'avait aidé puis lui demanda gentiment.


«-Est-ce que vous allez bien ? Vous faites partie de la garde ? »
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Eréria Chenarimir
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MessageSujet: Re: L'assassinat. [En cours]   L'assassinat. [En cours] EmptyVen 18 Oct 2013 - 20:09

La jeune femme n'avait esquissé aucun mouvement lorsque le colosse avait fait mine de se jeter sur elle afin de lui ôter la vie. Et elle le méritait grandement, son esprit perturbé par l'acte qu'elle venait de réaliser lui faisait croire qu'elle devait mourir pour expier sa faute. Eréria venait d'ôter la vie d'un humain de sang-froid, et rien de l'avait préparée à la culpabilité qui allait l'assaillir presque immédiatement. La haine démesurée du gorille l'avait figée sur place, jamais elle n'avait du faire face à une aversion aussi violente et profonde à son égard. Elle venait pourtant de rester en vie lors d'une rencontre avec un vampire et un nouveau-né. Mais aucun des deux n'avait fait preuve d'autant d'animosité envers elle. Dante McAllister, bien que froid, un peu hautain et sur de lui l'avait attaqué avec une douceur surprenante. La mort pouvait donc être douce. Quand à Lathus, il avait été fraîchement transformé, et son attaque bien que violente n'était dictée en aucun cas par la haine, mais pas sa nouvelle nature. En outre, La Chasseresse n'oubliait pas qu'il avait combattu pour elle, pour eux et avait failli passer l'arme à gauche. Elle se demanda brièvement si il parvenait à s'adapter à sa nouvelle vie, sachant qu'elle ne pourrait jamais le revoir pour lui exprimer sa gratitude, pensant que le côté assoiffé des nouveaux-nés risquait de lui arracher sa vie.
Rien n'avait fait bouger la statue vivante qu'était devenue Eréria, ni la lutte, ni la mort du second agresseur. Une voix grave la tira de ses pensées, la remettant face à la réalité. Elle cligna un instant des yeux tandis que les paroles parvenaient à son esprit.

«-Est-ce que vous allez bien ? Vous faites partie de la garde ? »

Son regard se posa sur le célèbre général sans comprendre un fichu mot de ses paroles, puis ses yeux se portèrent plus loin sur la scène macabre qu'elle avait devant elle. Elle sentit sa volonté faiblir, s'écarta un peu d'une démarche incertaine. Puis ses jambes se dérobèrent sous elle, elle chuta à genoux au sol prise de haut le cœur. Elle reprit peu à peu ses esprit, récupérant la gourde qui était attachée à sa ceinture et se rinça le gosier, puis pour faire bonne mesure, s'aspergea également le front. l'archère avait le souffle court. Après un petit moment, elle fut enfin en mesure de se redresser, et elle se retourna vers l'homme qu'elle avait secouru.

Si je vais bien? Mais je n'ai eu aucune égratignure, et c'est à vous que je le dois. Vous par contre...

Elle se rapprocha du général et sans plus de cérémonie se hissa sur la pointe des pieds afin d'estimer l'étendue des dégâts, puis grimaça.
Et non, je ne fais pas partie de la garde, quelle idée! Ne bougez pas.

Elle se détourna rapidement afin d'aller chercher son sac qu'elle avait abandonné plus loin. Elle revint en courant vers Valarhän qui semblait stupéfait par la tornade effervescente qui se tenait devant lui. Elle fouilla dans ses affaires puis en sorti triomphante une lame conçue pour dépecer les bêtes.

Il va me falloir regarder votre blessure de plus près. Je préfère vous prévenir, je n'ai aucune connaissance médicale de manière professionnelle, mais à force d'examiner mes proies, j'ai obtenu quelques connaissances. Ceci dit, je ne suis pas sure de pouvoir vous aider, au vu des flèches qu'utilise votre agresseur.

Au moins, se concentrer sur quelque chose lui permettait de chasser pour un temps de son esprit l'atrocité qu'elle avait commise. Elle ajouta dans la foulée sans permettre à l'homme de lui répondre immédiatement.

Oh à propos Général Rhauwyr, je me nomme Eréria. Eréria Chénarimir, la Chasseresse. Qu'est ce qui a bien pu vous faire croire que je faisais partie de la garde?
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MessageSujet: Re: L'assassinat. [En cours]   L'assassinat. [En cours] EmptyDim 27 Oct 2013 - 19:26

Le Général avait entrevu la jeune femme entrer dans un état plus que stoïque après avoir tué l'archer qui lui en voulait. Le choc d'avoir pris une vie sans le moindre doute. Il est vrai que même le Général n'était pas toujours enchanté de devoir tuer, mais si il était contraint de le faire, il n'hésiterai pas une seule seconde. Ses paroles avaient pour effet de réveiller la jeune femme, cependant, le réveil ne fût pas agréable à priori ! Elle recula de quelques pas avant de s’effondrer littéralement sous son propre poids.

Cette attaque avait sans doute épuisé sa sauveuse, mais pour le général, c'était devenu un quotidien, bien que cela pouvait sonner bizarre, il avait souvent des venus et elle n'étaient pas toutes sympathiques. Elle sort une gourde pour boire quelques gorgés avant de s'asperge le front. Une méthode vindicative pour reprendre son sang froid et d'éviter la folie.

Finalement, après de longues minutes sans réponse, elle finit par se relever et de se tourner vers Valarhän qui regarder son manège. Elle lui répond d'une manière étrange, elle dit qu'elle allait bien, mais était-ce vraiment le cas ? Le général avait peut-être une flèche plantée dans l'épaule, mais son mental était de fer. Le fait de tuer, elle aura peut-être des séquelles invisibles et irréparables.

Toutefois, elle avait l'air d'aller mieux, elle se précipita vers son sac après avoir vu la blessure qui saignait légèrement. Elle avait encore de l'énergie à revendre ! Et cela le rassura, mais ce qui le rassurait un peu moins, c'était le couteau qu'elle tenait, il savait ce qu'elle voulait en faire, et il n'avait pas d'autre choix de s'y plier.

«-Vous pouvais toujours essayer … Les assassins dans son genre utilisent des flèches qui ne peuvent se retirer à la main … Cela risque d'être dur à enlever, mais si vous y tenez ...»

Il allait devoir faire preuve de courage, il connaissait ce type de trait, et de la douleur pendant l'extraction. Il se mit face à elle et attendit qu'elle fasse ce qu'elle avait à faire, mais elle posa une question qu'il s'empresse de répondre.

«-Votre acuité à l'arc est digne d'un capitaine d'archerie, et je ne dis pas ça en l'air …»

Le tir qu'elle avait effectué était remarquable, il se demandait même si un capitaine pouvait tirer comme ça à son âge. C'était une femme, très intéressante.
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Eréria Chenarimir
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MessageSujet: Re: L'assassinat. [En cours]   L'assassinat. [En cours] EmptyJeu 7 Nov 2013 - 15:01

Mon acuité? Digne d'un capitaine d'archerie?
L'archère parti d'un rire léger et franc. Ne dites donc pas de sottises et laissez moi regarder ça de plus près!

La jeune femme marmonnait des choses incompréhensible dans sa barbe. Avant toute chose examiner la tenue en cuir du général. Elle était astucieuse et relativement solide, pas suffisamment cependant afin de le protéger de telles flèches. L'ensemble était de belle facture et encore utilisable moyennant quelques travaux de rapiéçage. Eréria s'en voudrait d’abîmer plus que nécessaire cette protection en cuir qu'elle examinait avec minutie. Elle avait enfin trouver comment découper la cuirasse en peau afin d'examiner la plaie sans occasionner trop de dégâts supplémentaires au vêtement, et de douleur superflue au général Rhauwyr.

Bougez pas.

La Chasseresse pris une profond inspiration, puis d'un geste sur glissa la lame sous la couture de l'épaule et trancha net les liens qui maintenaient le bras au torse. Un côté de libéré. Elle effectua la même opération sur le côté de l'armure le long de côtes. Elle fit passer en douceur, par dessus le reste de la flèche, la pièce de cuir abîmée.  Puis elle reprit la parole.

J'essaie d’abîmer le moins possible votre tenue, mais il vous faudra remplacer cette pièce. Elle indiqua du doigt la partie qu'elle venait de libérer totalement.
Allongez-vous ici, s'il vous plait.


Tandis que l'homme s’exécutait, la jeune femme sortit une fiole d'une de ses fontes, puis revint examiner la plaie.

Je ne fais pas preuve d'adresse exceptionnelle contrairement à ce que vous pouvez croire. Il ne s'agit pour moi que d'un moyen de vivre ou de me défendre. Personne ne m'a appris à viser et à me servir d'un arc, il a fallu que je me débrouille par mes propres moyens. Je suppose que bon nombre d'hommes et de femmes entraînés par vos commandants sont bien plus doués que moi.

Elle se pencha sur la plaie et posa ses mains froides, presque glaciales, de chaque côtés du trait brisé sur la poitrine musclée de Valarhän, sentant que le blessé tressaillait sous ses mains, la douleur probablement. Elle l'admirait, réussir à rester presque de marbre avec ceci dans le corps relevait du pur courage. Ou de la plus grande stupidité. Je suis navrée, cela risque de faire un peu mal. Ils voulaient vraiment votre peau ceux qui vous ont envoyé ce type de pointe. Elle s'interrogea un bref instant, se demandant si elle devait expliquer un peu l'opération qu'elle comptait effectuer sur le général puis choisit la franchise.
Votre chance, dans votre malheur, si je puis m'exprimer ainsi, c'est qu'il m'arrive d'ôter ce genre de trait sur des gros gibiers, parfois certains de mes clients veulent la dépouille entière afin de l'empailler, pour décorer. Pour que vous souffriez le moins possible lors de l'arrachage je vais agrandir proprement la plaie, au couteau. Buvez ceci, cela engourdira un peu vos sens, mais vous resterez éveillé. Vous devriez avoir un peu moins mal, mais cela ne sera pas sans douleur.

Elle parlait beaucoup, ce qui n'était pas forcément dans ses habitudes, mais cela lui permettait de ne pas trop réfléchir à ce qu'il s'était passé, et elle l'espérait également, d'empêcher à Rhauwyr de songer à la suite des événements.
Eréria attendit quelques minutes que le breuvage fasse effet, puis s'agenouilla aux côtés du général.
Essayez de bouger le moins possible si vous le pouvez. Elle chercha un signe d'assentiment dans le géant qui curieusement semblait lui faire confiance, puis ne puis s'empêcher de lui sourire avec chaleur tandis que celui-ci acquiesçait. Quel homme songea-t'elle.

Elle le senti sursauter légèrement lorsque la pointe du couteau s'enfonça dans les chairs. Elle avait fait son maximum pour que l'extraction soit la moins douloureuse possible.

Tenez bon Général.  
Elle senti la poigne vigoureuse du guerrier se refermer sur son mollet, juste au-dessus de la cheville alors qu'elle venait juste d'empoigner le bois qui dépassait. Un réflexe bien humain. Si jamais il serrait, elle serait quitte pour un superbe bleu à en juger par la musculature impressionnante de l'homme. Elle se passa la langue sur la lèvre, inspira et tira de toute ses forces, le plus droit possible. La poigne se referma sur elle comme elle l'avait prévu, et le seul son qui fut émis sortit de sa propre gorge, bien qu'elle tentait d'atténuer le gémissement de douleur qui lui sortait des entrailles. Quelle force!

Tenir, se concentrer. Elle sentait son pouvoir répondre à ce qu'il percevait comme une menace. Si jamais elle lui lâchait la bride, elle risquait d'électrocuter l'homme et de l'envoyer ad patres. Tenir bon, tenir bon. La sueur commençait à perler au front de la chasseresse, pourtant tout ceci n'avait duré que quelques secondes.

Le général, lui n'avait pas bronché. Il avait les yeux fermés. Elle ne savait pas trop si il avait perdu conscience, mais cela l'aurait beaucoup étonné. Il devait probablement se concentrer afin de canaliser la douleur qu'il ressentait.
 

C'est très bien! Cela ne saigne pas trop par rapport à l'importance de la blessure. Je vais recoudre, et ce sera terminé. Un bandage grossier et cela ira. Il faudra voir un personne compétente à la Cité par contre.

...

La jeune femme respira un moment. Le bandage semblait solide et tiendrait un certain temps.

Vous pouvez vous relevez, c'est fini.

Eréria se leva puis retourna chercher son sac qu'elle avait laissé près d'un bosquet. Un homme en surgit brusquement, un couteau dans la main et empoigna la jeune femme, un sourire mauvais aux lèvres. Le réflexe de la Chasseresse fut immédiat, elle colla sa main sur la joue mal rasée de son agresseur et laissa son pouvoir affluer dans ses paumes, envoyant valdinguer le pauvre hère plusieurs mètres plus loin. Il ne serait surement pas seul, il serait mauvais de s'attarder davantage en ces lieux. Elle couru vers le général qui la fixait avec des yeux ronds et la bouche entrouverte.


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MessageSujet: Re: L'assassinat. [En cours]   L'assassinat. [En cours] EmptyJeu 14 Nov 2013 - 20:50

Il était on ne peut plus sérieux lorsqu'il lui avait indiquer son niveau d'archerie. Il était rare de voir un tir aussi mortel avec ce vent qui soufflait. Cela s'apprend après plusieurs années d’entraînement auprès d'un chef militaire et encore, si l'archer avait du potentiel. Il ne faut pas croire, l'archerie n'est pas telle que nous connaissons. Il avait très peu de tireur d'élite digne de faire cette prouesse. Enfin bon, il y reviendrai plus tard, si l'humeur lui en dit.

Elle commença à analyser la flèche brisée toujours dans son épaule. Cela fait plusieurs longues minutes qu'elle était logé dans sa chair, il faut croire que la pointe n'était pas empoisonnée, par chance. Cependant, cela l'interroge à nouveau alors qu'Eréria entamait la découpe de son vêtement. C'était des assassin, mais l'archer n'avait pas utilisé de poison pour le tuer … Soit c'était des amateurs, soit ils étaient là pour le prendre vivant, ce qui changea la donne.

La voix de la jeune femme le fit sortir de ses pensée alors qu'elle lui indique le trou dans sa tenue. Ce n'était pas bien grave, les couturiers auront tout bonnement du travail à accomplir ! Elle lui dit aussi de s'allonger au sol pour que l’extraction soit plus facile. Il obéit sagement et se met par terre, attendant qu'elle fasse son travail. Elle revint avec une petite fiole puis réexamina la plaie. Elle en profita pour lui parler d'elle. Elle n'avait jamais eu de maître archer pour lui apprendre les rudiments de l'archerie … C'est d'autant plus étrange qu'elle réussisse des coups de maître alors. Est-ce la chance ? Valarhän ne croyait très peu en la chance. Il se mit alors à sourire lorsqu'elle lui dit que les hommes et femmes entraînés par ses commandants sont bien meilleurs.

«-Il est vrai que nous avons quelques perles parmi les soldats, mais très peu savent se battre en situation réelle, comme aujourd’hui. Il est bien simple de tirer sur une cible en paille, tirer sur un homme est bien différent, n'est-ce pas ?»

Il ne voulait pas remuer le couteau dans la plaie, mais elle devait comprendre qu'elle avait fait le bon choix et qu'elle ne devait pas tomber dans la folie d'avoir pris une vie. Elle posa alors ses mains froides sur son torse, il sursauta presque, contractant les muscles blessés. Il serra les dents mais ne gémissait pas. Il avait connu bien pire comme blessure. Eréria lui tendit alors une fiole d'une drôle de couleur, parait-il que le contenu engourdira ses sens. Il fit une moue légèrement perplexe mais, d'une confiance aveugle, il but le liquide sans poser de question. Peu de temps après, il se senti étrange, comme ivre, pourtant, il n'avait guère ressenti d'alcool dans le breuvage.

Elle s’agenouilla alors à ses coté et lui indique de ne pas bouger. Le Général lui fait un signe de tête pour lui signifier qu'il allait faire tout son possible pour rester impassible face à la douleur. Cependant, une autre souffrance fit son apparition, celle du couteau qu'elle allait utiliser pour agrandir la plaie. Inconsciemment, il agrippa la première chose qu'il lui venait sous la main. Et peu de chance pour la jeune femme, il s'agissait de son mollet. Son toucher était engourdi par le liquide qu'il avait ingurgité juste avant, il ne pouvait pas déterminer ce qu'il serrait.

Il garda les yeux fermés tout le long de l'opération et se concentra sur la douleur pour espérer la contrôler. Cela peut sembler impossible, pourtant, il réussi à l'atténuer. Il ne broncha pas, ne remua pas, seul sa main, canalisant sa souffrance se referma avec force sans savoir de ce qu'il tenait.

Une fois la pointe enlevée, il rouvrit les yeux il vit Eréria lui parler de sa blessure et qu'il faudrait voir une personne compétente pour refaire le bandage et étaler divers onguents. Il se remit assis et remercia sa bienfaitrice alors qu'elle se mit à courir vers un petit bosquet, cependant, quelqu'un l'attendait en embuscade et tenta de s'emparer de la jeune femme qui colla une gifle digne des plus grande combattante ! Dans un crépitement bleuâtre qui sorti de sa main, le pauvre homme vola dans la direction de la mandale, on ne le reverra plus jamais.

Valarhän ne revenait pas, qu'est-ce que c'était que ça ? Cela ressemblait à de la foudre, en moins puissant évidemment, mais la couleur était presque la même. Serait-ce de la magie ? De l'electromancie ? Étrange … Un don comme lui, c'était la première fois qu'il voyait ça. Mais nul le temps de parler plus longuement à ce propos. Il finit par se relever tandis qu'elle revenait vers lui en courant. A l'écoute de la l'orée de la clairière, il distingua un son qui lui est famillié. Il se jeta alors sur Eréria et la planqua au sol en hurlant.


«-Couchez-vous !»


Cela n'avait pas raté, une flèche les rasa tout deux. Quelqu'un était à nouveau embusqué pour essayer de les tuer, encore une fois. Décidément, cela pourrait devenir un sport national. Le temps que l'archer allait mettre à remettre une flèche à sa corde, ils avaient le temps de courir pour se cacher derrière un arbre. Une fois la menace passée, il prit Erèria par le bras et la releva pour l’entraîner dans les fourrés.

«-Notre ennemi n'est peut-être pas seul … Il était peut-être avec celui que vous avez envoyé à l'autre bout de la forêt ... Vous ne pouvez pas utiliser vos éclairs contre celui qui nous tire dessus comme si on était des lièvres ?»

Le Général la regarda alors, en espérant que la réponse allait être concluante. Il n'avait pas d'arme avec lui, son épée était resté en plein milieu de la clairière, là il sera à découvert, donc, en danger. Son don ? Il n'était pas Pyromancien, il ne pouvait pas faire de flamme, et sans arme, il n'allait pas faire long feu !
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Eréria Chenarimir
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MessageSujet: Re: L'assassinat. [En cours]   L'assassinat. [En cours] EmptyMer 27 Nov 2013 - 14:05

Eréria était toujours sous l'émotion d'avoir pris une vie. Tuer pour sa propre survie, dans un combat était une chose, supprimer une vie, de sang-froid, était bien différent. La gentillesse du général la touchait, et elle sentait qu'elle pourrait en parler avec lui un peu plus au calme se doutant de son expérience en la matière. Alors qu'elle allait proposer à Valarhän de partager un bon repas, un mouvement brutal de sa part la tira de ses pensées.  D'un geste rapide ce dernier la plaqua au sol. A priori une habitude de la plupart des hommes qu'elle rencontrait ces derniers temps, soit pour la mordre soit pour la protéger. Une habitude également qu'ils pèsent tous un cheval mort à cause de leur musculature...
Le premier instant de surprise passé, il la releva prestement et l'attira à toute vitesse à couvert d'un arbre. Si ile ne l'avait tenu avec fermeté elle serait probablement tombée. Il avait d'excellents réflexes, mais quoi de plus naturel pour un homme d'arme?


«-Notre ennemi n'est peut-être pas seul … Il était peut-être avec celui que vous avez envoyé à l'autre bout de la forêt ... Vous ne pouvez pas utiliser vos éclairs contre celui qui nous tire dessus comme si on était des lièvres ?»

Si la comparaison l'avait amusée, le reste lui rendit son sérieux. Elle secoua la tête en signe de dénégation.
Non, je suis navrée, j'ai besoin d'être en contact direct pour pouvoir agir. Ce que j'évite en général n'étant pas très douée en combat rapprochée. Mon arme de prédilection est mon arc, et il est malheureusement hors de portée...
Elle jeta un regard en direction de ladite arme au sol plusieurs mètres plus loin.
Le côté pratique et direct de Rhauwyr l'étonnait grandement. Habituellement les gens doués de magie n'étaient guère appréciés par les autres humanoïdes. La peur? L'ignorance? Elle ne le savait guère, mais l'archère évitait le plus possible de faire étal de sa magie lorsqu'elle était accompagnée. Quoiqu'il en soit, le guerrier qui était à ses côtés ne semblait pas dérangé outre mesure par l'électricité de la jeune femme.
Une flèche vint se planter dans l'arbre derrière lequel ils étaient abrités. De toute évidence l'archer embusqué tenait à les retenir ici afin que ses complices puissent les cueillir avec facilité.


On dirait que vous n'avez pas que des amis. Qu'avez vous fait pour attirer autant de sympathie?

Elle regardait autour d'elle à la recherche d'une idée. Il y avait plusieurs brindilles sèches à leurs pieds, et quelques petits branchages morts. Rendre aveugle le tireur embusqué pourrait être une bonne idée. Elle pouvait toujours allumer un départ de feu en foudroyant ces quelques pièces, mais elle ne pouvait avoir aucun contrôle sur l'incendie. Sans s'en rendre vraiment compte elle avait achevé ses pensées à voix haute.
Brûler toute la forêt me parait un peu extrême...

Elle avait cependant une infime chance de récupérer son arc si l'autre idiot continuait de tirer de temps à autre pour les maintenir à couvert... Elle avait noté le temps qu'il avait mis pour sa première flèche. Il n'était pas très rapide, du moins pas autant qu'elle à l'arc.  Vu la distance qu'ils avaient parcourus entre son premier trait et leur cachette, elle aurait eu le temps, elle, de tirer facilement un second trait. Il y avait donc une infime chance à saisir... Elle plongea ses yeux émeraudes dans ceux bleus clairs du général afin de lui exposer son plan lorsqu'elle entendit la vibration caractéristique d'une flèche. Elle rompit le contact visuel et se redressa, prête à prendre son élan. Le trait se ficha dans le sol au moment même où elle s'élançait avec grâce et rapidité. Elle couru de toute ses forces, se précipita au sol et récupéra son bien avec ses munitions, effectuant un demi-tour dans la foulée. Deux pas, un nouveau sifflement. Elle se jeta au sol d'instinct. La flèche ennemie la loupa de peu. Elle se releva tout aussi prestement que précédemment, puis se remit à courir de plus belle. Elle savait désormais qu'elle avait le temps de rejoindre la sécurité de l’arbre. Pourtant, elle entendit à nouveau la détente d'un arc alors qu'il ne lui restait que deux foulées à effectuer. Mais le bruit ne provenait pas tout à fait du même endroit, il était aisé pour elle de savoir d'où tirait les archers. Il y en avait donc un second. Elle prit une profonde inspiration et sauta. Une flèche se planta dans le sol à l'endroit même où il y avait son talon un instant avant. Elle percuta le général avec force. Il n'avait pas bougé d'un poil, un vrai roc! Il s'était surement préparé à la réception ce qui avait évité à la jeune femme une chute plus que probable tandis qu'il refermait ses bras pour assurer sa prise. Prise qui laissa échapper un souffle...

Humpffff.... Merci... Elle tentait de reprendre son souffle.
Peut-être... Pourriez-vous... M'aider à atteindre cette branche?  

Si elle pouvait monter dans l'arbre qui les surplombait, elle aurait peut être un moyen de blesser leurs assaillants afin qu'ils ne puissent plus leur nuire...
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